Les prix du pétrole ont bondi, lundi, de 5%, après l'annonce par plusieurs grands pays exportateurs, d'une réduction de leur production dès le mois de mai, présentée comme une "mesure de précaution" pour stabiliser le marché.
Riyad va ainsi réduire sa production de 500 000 bpj, l'Irak de 211 000 bpj, les Émirats de 144 000 bpj, le Koweït de 128 000 bpj, l'Algérie de 48 000 bpj et Oman de 40 000 bpj, à partir de mai jusqu'à fin 2023.
Cette nouvelle baisse s'ajoute à la coupe de 2 millions de bpj consentie en octobre 2022 et prolongée jusqu'à fin 2023. Elle intervient après que les prix du pétrole ont atteint en mars leur plus bas niveau en deux ans à moins de 80 dollars pour le baril de Brent. La demande en pétrole est estimée menacée par la perspective d'une haute inflation et de pressions de récession, suite aux remous suscités par la faillite de la banque américaine SVB et le sauvetage de Crédit Suisse.
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